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//Projet

Un jardin à thème

“Elle se trouva alors dans une salle longue et basse, éclairée par une rangée de lampes pendues au plafond. Il y avait des portes tout autour de la salle : ces portes étaient toutes fermées, et, après avoir vainement tenté d’ouvrir celles du côté droit, puis celles du côté gauche, Alice se promena tristement au beau milieu de cette salle, se demand­ant comment elle en sortirait.”

Chapitre 1, Alice au Pays des Merveilles, Lewis Carrol.

 

Nous avons choisi de traiter cette partie du récit, l’entrée au Pays des Merveilles. Ainsi, nous choisissons une parcelle à l’entrée du parc, l’une des deux premières parcelles du jardin ré­gulier. Notre jardin est une porte vers les Jardins métissés du parc de Wesserling.

 

Un jardin ludique

Le jardin s’inscrit dans une couronne de buis. Le visiteur incarne Alice et pénètre dans cet endroit clos. Il entre dans une structure décagonale orné de portes. Du plafond pen­dent des cordes, comme une pluie de fils de métier à tisser, clin d’œil à l’histoire industrielle de Wesserling, au bout desquels sont attachées des clés. Multitude de clés, anciennes, neuves, rouillées, lustrées, abîmées. Seules 12 portes sur 22 s’ouvrent. Lesquels? Et avec quelles clés? Petits et grands partiront à la recherche de la bonne clé et ouvriront une porte. Petite porte, grande porte, porte de séant, porte de biais, tout est jeu d’échelles et de transformations.

 

Une fois la porte ouverte, un univers. Déambulation dans un jardin aux jeux d’échelles, aux jeux des sens. Certaines portes n’offrent pas de passages mais seulement une vue, un cadrage sur un jardin. D’autres portes ne s’ouvrent pas du tout et sont camouflées dans la paroi.

 

Dans la peau d’Alice, petits et grands sont amenés à créer leur propre chemin dans ce jar­din aux multiples surprises, et à expérimenter les rapports de proportions que subit Alice lorsqu’elle est en proie à un changement corporel.

 

Un jardin surréaliste

Le jardin joue avec l’absurde. La structure est ouverte vers le ciel extérieur et est pourtant re­couverte de papier peint comme si le visiteur pénétrait dans un intérieur. Les portes s’ouvrent sur un paysage toujours différent. Les portes sont les seuils d’un univers merveilleux.

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